Les défis méconnus des métiers de l’énergétique et du spirituel : entre hygiène de vie, incompréhensions et omerta

Travailler dans les domaines de l’énergétique et du spirituel est une vocation qui demande une rigueur bien au-delà de nombreux autres métiers. Ce n’est pas seulement une carrière, c’est un mode de vie. Pour bien accompagner nos clients, nous devons constamment veiller à maintenir une hygiène de vie irréprochable, afin que nos énergies soient impeccables. Il serait impensable de transférer à nos clients une quelconque négativité due à un déséquilibre personnel.

Une hygiène de vie drastique, mais nous restons humains

Contrairement à ce que certains peuvent penser, nous ne sommes pas des Bouddhas. Il nous arrive aussi de traverser des moments difficiles, de ressentir des fatigues émotionnelles ou spirituelles. Pourtant, notre métier nous pousse à transcender nos états pour rester disponibles et alignés pour ceux qui viennent chercher guidance ou apaisement. C’est une responsabilité immense, parfois écrasante.

Le paradoxe du don et de la rémunération

Un autre défi auquel nous faisons face est cette idée tenace que notre travail, parce qu’il serait un « don de Dieu », ne devrait pas être rémunéré. Si notre vocation spirituelle trouve effectivement ses racines dans l’intangible, nous vivons bel et bien dans un monde physique, soumis aux réalités matérielles. Comme tout un chacun, nous avons des factures à payer, un toit à maintenir et des besoins à combler. Cela ne diminue en rien la pureté de notre intention ou l’authenticité de notre pratique.

Être énergéticien ou spirituel ne signifie pas vivre comme le Guerrier Dragon, nourri par une goutte de rosée et le souffle de l’univers. Nous sommes ancrés sur cette Terre et nos vies, comme nos pratiques, nécessitent un équilibre entre le spirituel et le matériel.

Le rejet et l’incompréhension

Le point le plus douloureux reste peut-être le manque de reconnaissance, voire le rejet pur et simple de notre métier. Malgré des années de pratique, une éthique irréprochable et des résultats tangibles pour nos clients, nous sommes souvent catégorisés comme charlatans ou arnaqueurs.

Les réseaux sociaux, qui devraient être des outils formidables pour partager notre savoir, nous censurent parfois, comme si nous représentions une menace. Parler de ce que nous faisons est perçu par certains comme une porte ouverte aux dérives sectaires, même si nos intentions et nos pratiques sont claires et bienveillantes.

Un exemple récent illustre parfaitement cette difficulté : j’avais été contacté par un journaliste d’un grand média pour parler d’une prochaine balade géobiologique. Après de nombreux échanges positifs, l’article a finalement été annulé à la dernière minute. Pourquoi ? Parce que cela ne « rentrait pas dans la ligne éditoriale ».

L’omerta moderne

La réalité est cruelle : il existe une forme d’omerta autour de nos métiers. Bien que la chasse aux sorcières ait disparu, ses stigmates persistent. Aujourd’hui, elle prend la forme d’une invisibilisation : nos pratiques sont soit ignorées, soit reléguées dans des cases caricaturales.

En conclusion

Cet article est un cri du cœur. J’aime mon métier, j’aime aider les autres à trouver leur équilibre et leur lumière intérieure. Mais il est temps que notre travail soit vu pour ce qu’il est vraiment : un accompagnement authentique, une pratique fondée sur l’éthique et le respect.

J’ai également conscience que des dérives existent. Mais elles restent une minorité. C’est comme les avions : on ne parle que de ceux qui s’écrasent, jamais des milliers d’autres qui emmènent leurs passagers vers de nouvelles contrées. Dans tout métier, il y a des bons, des mauvais, des véreux et des honorables. Cependant, dans nos professions, cette minorité est mise sous les projecteurs au détriment des praticiens sérieux et dévoués.

Cela contraste avec d’autres secteurs où, chaque année, nous payons collectivement des centaines d’euros, voire davantage, pour des services. Il ne viendrait à personne de pointer du doigt ces « bien-pensants » et « bien-faiseurs » qui, au moment où nous avons le plus besoin d’eux, n’hésitent pas, après avoir encaissé des milliers d’euros, à dire : « Désolé, ce n’est pas possible, nous ne pouvons pas vous aider. »

À vous qui lisez ces lignes, je lance une invitation : ouvrez votre esprit. Derrière chaque énergéticien, chaque praticien spirituel, se trouve une personne passionnée et engagée, qui, comme vous, vit sur cette Terre avec ses joies, ses défis et ses aspirations.

Merci de nous voir pour ce que nous sommes vraiment. 🌟

2 réponses
  1. Muriel Przyszczypkowski
    Muriel Przyszczypkowski dit :

    J avais 20 ans et j’ai connu une guérisseuse, comme on disait, grâce à cette dame, mon fils a été soigné en 1 semaine d une grosse inflammation des poumons, le pédiatre qui le suivait n y a rien compris. Malheureusement, pour trouver de vrais guérisseurs c’est très difficile et de plus maintenant il faut avoir les moyens.

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    • By-LauraB_2021
      By-LauraB_2021 dit :

      Bonjour Muriel, merci beaucoup pour votre témoignage ! Je suis ravie que cette guérisseuse ai réussi à aider votre fils, en effet il arrive que le corps médical ne trouve pas les causes des soucis de santé, surtout lorsqu’ils sont de cause émotionnels ou énergétiques. En effet tout le monde n’a pas la capacité de guérir ou de nettoyer le négatif, si nos pratiques pouvait être reconnue comme dans certains autre pays, cela pourrait être rembourser.. mais d’ici là cela risque d’être compliqué. Avant les personnes qui proposé des soins faisaient ça en plus de leur travail et faisais ça sans être déclarer mais maintenant comme beaucoup ( comme moi ) sommes déclarés, on est obligé de monter nos prix pour pouvoir survivre grace à notre travail…

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